24 mars 2011
Bonjour à tous,
Je reçois quelques messages de personnes qui ont commandé Démissionne ou je détruis ta vie et qui ne l’ont toujours pas reçu. Je tiens à vous « rassurer », cela est normal car celui-ci ne part en impression que dans les prochains jours, sans doute ce week-end.
Je m’excuse donc sincèrement pour ce retard que connaît actuellement le livre.
Voici quelques raisons, dans l’ordre chronologique, qui le justifient :
• La couverture
La sélection de la couverture a pris plus de temps que prévu. Il y a d’abord eu une grande hésitation entre deux projets : celui d’un dessin d’un téléphone portable avec le titre du roman en SMS (que vous aviez peut-être vu sur mon MySpace il y a 2 ans et que je mettrai en ligne prochainement) et celui, sélectionné, d’une photo en noir et blanc.
Le dessin était trop compliqué à remettre en forme : il fallait une nouvelle mise en scène (fond, décors…) et un système pour éviter le doublon avec le titre du livre et le SMS ; cela aurait demandé du travail supplémentaire et, donc, du temps. Nous avons donc opté pour la photo.
Je précise qu’aussi bien les éditions Kirographaires que moi-même aimions ces deux projets et qu’ils étaient à la fois artistiques, « commerciaux » et originaux.
Une fois la photo choisie, une mise en page s’imposait, pour la couverture bien sûr, avec le titre et mon nom, mais aussi la quatrième de couverture, la tranche…
La graphiste de mon éditeur, sans doute débutante, a eu du mal à faire ce que je souhaitais. Par exemple elle ne savait pas changer la taille de l’image de la photo, et m’a donc proposé de nouvelles maquettes, qui n’avaient rien à voir avec mes envies.
Extrêmement exigeant et rigoureux, j’ai demandé que plusieurs éléments soient mis de telle ou telle façon (police, mise en page, justification, corrections, soins…). Une fois de plus, cela a pris du temps car il y avait toujours un élément qui n’allait pas…
À ce jour, l’éditeur travaille avec un nouveau graphiste, mais je ne sais pas si c’est pour remplacer la précédente ou l’épauler.
Cette première maquette a donc pris énormément de temps et ce n’était évidemment pas prévu.
• Le récit
Plusieurs divergences ont eu lieu avec mon éditeur à propos de certains passages du roman.
Il y avait énormément d’écrits crus, violents, trash, sexuels, limite pornographiques. Une partie de ceux-ci ont été édulcorés ou effacés suite à leur demande. Toutefois je n’ai pas tout supprimé ou modifié et j’ai personnellement réécrit ce que je souhaitais, je tiens à le préciser, une fois de plus.
J’ai toujours eu le « contrôle » sur mon texte, rien n’a été changé sans mon accord ou à mon insu.
Avec du recul, je suis pleinement satisfait de ces nouveaux passages et c’est largement mieux ainsi. C’était un très bon conseil et je suis ravi que la version ait changé sur ce point.
En revanche, l’éditeur voulait que je supprime d’autres éléments du livre et je n’étais pas d’accord. Sans trop vous « spoiler », il s’agit du passé du héros, Baptiste Scotch.
Dans la première version, ces passages étaient distillés dans l’acte I du roman, en quinze courts paragraphes. L’éditeur jugeait cela inutile et cassant le rythme du récit, que ça n’apportait rien de plus au livre. Ne voulant absolument pas le supprimer, j’ai proposé d’autres solutions. J’ai d’abord rédigé 6 chapitres, correspondant aux quinze paragraphes mentionnés ci-dessus, toujours répartis dans l’acte I du roman (vous comprendrez plus aisément cette nomination de construction lorsque vous le lirez). Encore une fois, l’éditeur souhaitait les supprimer ou trouver autre chose pour incorporer ce texte. Il m’a proposé de « donner » ce passage sous forme de PDF numérique aux lecteurs ayant acheté le livre, ou bien encore de le mettre en ligne sur leur forum, choses que j’ai bien évidemment refusé. Les différents chapitres de Démissionne ou je détruis ta vie forment un « tout » que je souhaite voir, et lire, sur papier, et non sur un écran.
Finalement j’ai proposé que ce passage devienne un interlude qui se situerait à un endroit-clé du récit. Solution pour laquelle nous nous sommes mis d’accord. Je me répète mais je suis satisfait de cette nouvelle version, même si je pense que la première idée de base était également bonne, accentuait le récit et ne cassait pas le rythme.
Peut-être qu’un jour on pourra lire cette version, dans une réédition ou autre. Peut-être aussi que la suppression « intégrale » de ces passages rendrait le livre « meilleur » ? Vous me le direz, j’attends vos avis. Personnellement je pense qu’ils sont obligatoires mais je n’ai peut-être pas le recul nécessaire pour juger cela (à l’inverse de l’autre point évoqué plus haut).
Voilà pour les principaux points de divergences. C’est bien normal, tout ne peut pas être « parfait », chacun écoute les conseils, les idées, les solutions de l’autre, on trouve un accord, parfois ça vient vite, parfois ça prend plus de temps, comme ici. De plus l’éditeur a été surchargé de travail et ne pouvait pleinement se consacrer à mon manuscrit en temps voulu, pareil, il faut patienter un peu, puis quand c’est fait, on s’aperçoit qu’il y a encore des petits éléments qui ne vont pas, c’est comme ça. Il faut donc lire, corriger, réécrire, relire… sans cesse, chacun son tour. Avant de trouver d’autres éléments qui ne vont pas, ou qui seraient mieux s’ils étaient modifiés, etc.
J’ajoute que, depuis la publication de mon premier ouvrage, je suis devenu assez « perfectionniste » et je ne voulais pas travailler dans la précipitation et bâcler tout ce processus. On préférait sortir le livre un peu plus tard que prévu mais, je cite mon éditeur : « parfaitement au point et efficace auprès des lecteurs ! »
Il vous a d’ailleurs sans doute envoyé un mail d’excuse, si ce n’est pas le cas, je copie-colle là ses messages, afin de vous assurer de sa bonne foi : « Nous sommes très en retard et c’est de ma faute. Nous ferons un mails d’excuses à tous les contacts ayant commandé avec la date de livraison. » puis « Je suis très désolée de tout ceci […] ».
• La maquette
J’ai reçu en début de semaine le BAT numérique, c’est à dire les « épreuves » qui doivent être validées avant impression. En gros il s’agit de corriger les dernières coquilles qui pourraient rester dans le roman. Malheureusement, et encore une fois, il y a eu des « problèmes ». Principalement des soucis de mise en page : sauts de ligne en trop ou inexistants, espaces insécables non insérés, sauts de page, titraille, etc.
En ce moment les dernières corrections sont effectuées. Si tout va bien, je valide pour « l’ultime fois » l’ouvrage ce soir ou demain et il part donc en impression ce week-end.
• Les dédicaces
Comme la première édition est numérotée et dédicacée, je vais recevoir les exemplaires à signer dans les prochains jours, avant qu’ils vous soient envoyés. Ce qui risque, évidemment, de prendre un petit peu de temps.
• La distribution
Commander l’ouvrage en Fnac et librairies sera possible mais il faudra sans doute que vous le demandiez vous-même. Ajoutez en plus de ce délai, le temps de livraison. Idem pour les commandes sur amazon et Fnac.com, le livre sera en vente dessus, mais je ne sais pas encore « quand » concrètement, ni combien de temps cela prendra en terme de livraison.
J’ai donc décidé d’être honnête et de « jouer la transparence », j’espère que cela ne me portera pas préjudice.
En tout cas je vous remercie sincèrement d’avoir commandé mon livre et de patienter encore un petit peu avant l’arrivée de celui-ci. J’espère qu’il vous plaira.
•
24 mai 2011
Bonjour à tous,
Deux mois après mon précédent billet pour expliquer où en était la « fabrication » de mon livre, j’en rédige un autre pour donner mes premières impressions et m’excuser pour quelques petites choses.
J’ai signé les ouvrages précommandés le vendredi 13 mai à Paris. Ils ont été envoyés dans la foulée à ceux qui l’avaient acheté. J’ai eu plusieurs retours depuis et je vous en remercie. C’est extrêmement intéressant de débattre avec vous tous sur ce manuscrit !
Les exemplaires presse/promo ont été envoyés en début de semaine. Les premières chroniques/critiques vont donc venir petit à petit.
Si j’écris à nouveau, c’est parce qu’il y a encore eu des problèmes…
En particulier sur l’impression de l’ouvrage : de nombreuses coquilles et/ou fautes de français (plus d’une trentaine !) sont dans la première édition. En effet, le dernier BÀT (le « Bon À Tirer », le dernier fichier numérique du livre avant qu’il ne soit envoyé à l’impression), n’a pas incorporé les dernières corrections que j’avais demandé. De plus, il y a d’autres coquilles/fautes que j’ai constaté après (ou que l’on m’a indiqué – merci à vous).
Je ne vais pas rejeter la faute sur l’éditeur, et plus particulièrement leur correctrice, mais je suis un peu agacé. Leur graphiste avait déjà eu du mal à faire ce que je souhaitais (à ce propos la photo de couverture a été énormément contrastée), et là ça continue avec leur correctrice. Il y a des choses quand même « énormes » qui n’ont pas été vues, et l’équipe de l’éditeur n’a pas été professionnel sur ce coup là.
Certes c’est moi le rédacteur, « l’écrivain », mais il est normal que je ne vois pas toutes les fautes, c’est en cela que la correctrice doit m’aider. Elle doit m’accompagner pour constater des incohérences et corriger des choses que je n’aurai pas vu. Et ça n’a pas été fait correctement, c’est indéniable.
Cela m’ennuie car le livre comporte donc beaucoup d’« erreurs » et je vois déjà les critiques/chroniques en parler : je vais perdre en « crédibilité » et, pire, les lecteurs n’ont pas eu un livre « correct ».
Une nouvelle impression va être lancée la semaine prochaine avec une « mise à jour » : les erreurs vont donc être corrigées (la première édition de 100 exemplaires, réservée aux précommandes, à la presse/promo et en exemplaires personnels est épuisée – j’ignorais que le premier tirage était si « faible », au final ce n’est pas plus mal car cela permettra de rectifier le tir assez vite).
Je m’excuse donc pour ces erreurs et ce manque flagrant de professionnalisme. J’estime en être un peu responsable, certes, mais l’éditeur aussi. Je me répète également : le but n’est pas d’enfoncer l’éditeur, mais juste d’expliquer pourquoi.
C’est une petite structure, qui s’est lancée il y a peu, ils font des erreurs, ce n’est pas évident, c’est comme ça ! Malheureusement il y en a eu plusieurs sur mon ouvrage, c’est une accumulation hasardeuse. C’est embêtant et je fais tout pour « réparer les dégâts » le plus vite possible mais ce n’est pas forcément évident.
Une fois de plus je joue la transparence, l’honnêteté et j’espère que cela ne me portera pas préjudice.
À bientôt,
Merci de m’avoir lu et pour vos critiques constructives