Michael Jackson : Le Révolutionnaire

■ Voici un article écrit dans l’urgence, vendredi dernier, lendemain de la mort de Michael Jackson. Les rédactions de l’actu et Mon Quotidien ont décidé de concevoir un numéro spécial sur l’artiste, réalisé en très peu de temps et par une petite équipe. Total : 7 articles accompagnés chacun d’une belle et grande photo. Voici le mien, sur l’angle double : pourquoi Jackson a révolutionné la musique et inspire-t-il toute une génération de chanteurs et danseurs désormais ?

Contexte : Au début des années 1980, Michael Jackson fait le lien entre les musiques des Noirs et des Blancs.

Le « roi de la pop » a révolutionné la musique ainsi que l’art de la scène. Michael Jackson a réussi, à travers ses albums, à mélanger différents genres musicaux pour créer le sien. En 1979, il sort Off the Wall. Le disque comporte plusieurs genres : disco, r’n’b, funk, soul… En 1982, son sixième album, Thriller, a un son plus pop et donc plus populaire. Bad, en 1987, comporte même du gospel, un chant religieux. Dangerous, en 1991, fait découvrir le New Jack Swing, un mélange entre le r’n’b, le hard rock et le hip hop. Michael Jackson innove également lors de ses shows et dans ses clips en laissant beaucoup de place à la danse et aux chorégraphies. La star impose ainsi un style avec Thriller : la chorégraphie en triangle (la star devant, les danseurs derrière). Depuis, d’autres chanteurs ont adopté l’idée : Madonna, Usher, Justin Timberlake, Jennifer Lopez, Pink, Britney Spears… Plus récemment, ses mimiques et sa gestuelle ont inspiré les inventeurs de la Tektonik…

Le saviez-vous ? Quelle chanson de Rihanna contient un sample de Wanna be startin’ somethin’ de Jackson ? Please don’t stop the music.

À propos de cet article : La difficulté, en plus de le rédiger très rapidement, a été d’écrire à la fois pour des enfants, et pour des adolescents. En effet ce sont les mêmes articles qui sont parus dans les deux canards, avec une photo de Une différente.
D’un point de vue journalistique, j’ai fait exactement l’inverse d’un travail normal, c’est à dire que j’ai commencé à écrire mon article en me basant uniquement sur mon propre savoir sur le chanteur, ainsi que sur les connaissances très pointues d’un ami, Éric Waroll, très fan de l’artiste. Et c’est seulement après la première ébauché rédigée que j’ai cherché et recoupé mes sources. Finalement, l’article ne comportait qu’une seule erreur, donc j’en suis assez fier, même si cette manière de travailler n’est pas vraiment la bonne…
Les autres articles de ce numéro spécial concernaient la jeunesse de l’artiste, son succès, notamment via Thriller, le fameux Moonwalk, le travail esthétique des vidéos-clips, le personnage-ovni, sa propriété Neverland, ses procès, etc… Ce double numéro est sorti le lundi 29 juin. Ci-dessous, les deux Une des quotidiens.

Concernant la mort de Michael Jackson, ça m’a fait un petit « choc », si brutale et soudaine, si inattendue… Il faisait parti des artistes que j’écoutais peu mais que j’admirais énormément. La totalité de sa musique ne me « touche pas » mais je reconnais le talent de l’homme. Certaines de ses ballades, en revanche, me bouleversent totalement, comme The Lady in my Life, par exemple, et même plus récemment The Lost Children de son dernier album studio : Invincible, nettement inférieur à ses anciennes productions tout de même.
Comme une majorité de la population, je pense qu’on se souviendra tous de ce qu’on faisait ce soir du 25 juin, un peu comme le 11 septembre…
Je devais peut-être le voir à Londres, je n’avais pas ma place mais un ami en avait une, j’hésitais énormément. Même si globalement je ne suis pas fan de sa musique, j’étais curieux de voir un de ses shows, pour le côté scénique surtout, comme Madonna également. Michael Jackson c’était quand même une voix, un talent fou, un danseur génial, un chorégraphe de talent, un visionnaire, bref un artiste déjanté. Même si ses œuvres sont principalement ancrées dans les années 80-90, il fascinait toujours par son ambigüité et son mystère.

Et pour faire original : Rest in Peace Michael.

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